LA CCHR DEMANDE QUE LES PSYCHIATRES INTERDISENT LES ÉLECTROCHOCS

Manifestation de la CCHR en Écosse
Jan Eastgate, le révérend Fred Shaw et le révérend Alfreddie Johnson avec l’évêque Desmond Tutu en Afrique du Sud
La CCHR dénonce la thérapie de sommeil profond
Plus de 700 manifestants se sont rendus à la convention de l’Association psychiatrique américaine pour exiger l’interdiction des électrochocs et autres abus (en haut et ci-dessus, à gauche). La CCHR a ouvert son exposition à proximité où des milliers de personnes ont appris l’histoire de la psychiatrie (ci-dessus, à droite).
La CCHR s’élève contre le traitement par électrochocs à la convention de l’Association psychiatrique américaine.

Qu’il pleuve ou qu’il vente, les bénévoles de la CCHR se font entendre à San Francisco, à la 172e conférence annuelle de l’Association américaine de psychiatrie (APA). Alors qu’il pleuvait sur les plus de 700 manifestants, ils se sont rendus à la salle de conférence, le palais des congrès Moscone. Leur message très clair était placardé sur des bannières, des pancartes et même leurs parapluies : « Arrêtez la torture » et « Non aux traitements par électrochocs. »

Ils ont manifesté contre l’utilisation des électrochocs (ECT) qui continuent d’être administrés à 100 000 Américains chaque année ; certains ont de zéro à cinq ans. L’électrochoc, qui fait passer jusqu’à 460 volts d’électricité à travers le cerveau, provoque une crise d’épilepsie de type grand mal et peut entraîner des pertes de mémoire permanentes et des lésions cérébrales. Plusieurs psychiatres se sont même joints à la manifestation et d’autres ont fait des signes d’approbation lorsqu’ils ont vu les pancartes dénonçant les électrochocs comme « une torture, pas une thérapie. »

La manifestation était d’autant plus nécessaire vu que des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées sont encore aujourd’hui victimes d’électrochocs. Ajoutez aussi à cela l’incapacité de la US Food and Drug Administration (FDA) d’exiger que les fabricants fournissent des études cliniques pour prouver l’efficacité et la sûreté des machines à électrochocs, leur permettant de rester sur le marché et malgré un fabricant qui a admis l’année dernière que les électrochocs pourraient causer des dommages permanents au cerveau.

Après la manifestation, la CCHR a ouvert une exposition itinérante en face de la convention, la rendant disponible à tous les participants de la conférence de l’APA et les habitants de San Francisco.

Lors de l’ouverture de l’exposition, la présidente de la CCHR Internationale, Jan Eastgate, a parlé de la contribution de la CCHR en 1976, avec une loi qui a fait jurisprudence, interdisant les traitements par électrochocs sur les enfants et les adolescents en Californie. Elle a déclaré : « Cette interdiction doit être étendue à tous les groupes d’âge et dans le monde entier, parce que les électrochocs peuvent causer des dommages, causer des lésions cérébrales et détruire des vies. La CCHR documente cela depuis 50 ans. »

Les autres orateurs étaient, James Sweeney, Responsables des relations politiques pour l’Association politique afro-américaine de la Californie (BAPAC), qui soutient l’interdiction des électrochocs et a parlé du passé raciste de la psychiatrie. Fran Andrews, la directrice de la CCHR internationale, était la maîtresse de cérémonie lors de d’inauguration. Elle a été rejointe par Lee Spiller, le responsable de la CCHR du Texas, l’État possédant les lois les plus strictes en ce qui concerne la protection face aux électrochocs. [Pour en savoir plus sur le travail de Lee Spiller rendez-vous sur Scientology.tv/LSpiller.]

Les traitements psychiatriques forcés, y compris les électrochocs, sont : « Des pratiques constituant une torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants. » – Rapport du conseil des droits de l’Homme aux Nations Unies sur « La santé mentale et les droits de l’Homme »

La CCHR attire l’attention sur des faits peu connus sur les électrochocs : Les femmes enceintes, même dans leur troisième trimestre, reçoivent des électrochocs malgré les effets adverses qui incluent : fausse couche, travail prématuré, enfant mort-né, problèmes cardiaques pour le bébé et malformation.

Environ 70 % des survivants des électrochocs sont des femmes, 45 à 50 % ont plus de 60 ans et 10 à 15 % ont 80 ans et plus. Selon les statistiques de l’Administration des anciens combattants, des centaines d’anciens combattants américains reçoivent des traitements par électrochocs chaque année. Les effets indésirables des électrochocs comprennent, des complications cardiovasculaires, des attaques, un déclin cognitif et une perte de la mémoire, de longues crises d’épilepsie, une aggravation des symptômes et la mort.

En juillet 2018, un membre du conseil des droits de l’Homme aux Nations Unies a fait un rapport sur « La santé mentale et les droits de l’Homme ». Il demandait aux gouvernements de reconnaître que les traitements psychiatriques forcés, y compris les électrochocs, sont : « Des pratiques constituant une torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants. »


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